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Les relations avec les collègues

 

Bien souvent, les collègues ne savent pas quelle attitude adopter avec un salarié qui revient au travail après un cancer. Certains vont s'attendre à ce que le salarié de retour soit comme avant et donc faire comme si rien ne s'était passé tandis que d'autres vont éprouver de la gêne et de l'embarras. Aujourd'hui encore, dans notre société, le cancer est associé à la mort, il fait peur or près de 60% des personnes touchées vont en guérir. 

 

Sensibiliser l'ensemble des salariés de votre entreprise à cette question peut participer à faire évoluer les mentalités et l'image du cancer et de l'après cancer. Il existe plusieurs évènements dans l'année, comme la journée mondiale du cancer, Octobre Rose (pour la lutte contre le cancer du sein), Mars Bleu (en faveur du dépistage du cancer colorectal) ou encore la semaine du handicap, qui sont autant d'occasions de sensibilisation mais aussi de prévention.

 

Si les collègues sont en général bienveillants lors du retour du salarié, un phénomène d'oubli s'installe souvent au fil du temps puisque les éventuelles conséquences de la maladie sont invisibles et donc insoupçonnées. Lorsqu'un aménagement de poste, que le temps partiel durent plusieurs mois ou lorsque le salarié a besoin de nouveaux arrêts de travail longtemps après la reprise mais en lien avec la maladie (chirurgie réparatrice comme dans le cas d'une reconstruction mammaire par exemple), le collectif de travail peut vivre ces situations avec incompréhension voire parfois même comme un privilège ou une injustice. Ces situations sont particulièrement observées quand le travail qui ne peut être réalisé par le salarié absent est redistribué sur le collectif. 
Il faut être attentif à ces situations dans la mesure où cela peut pousser le salarié à ne pas exprimer d’éventuelles difficultés, à éviter les absences (en prenant des congés pour une intervention chirurgicale par exemple) et donc à dépasser ses propres limites pour se prouver ou prouver aux autres que la maladie n'a pas altéré ses capacités. Cela risque de le conduire à s'épuiser et à devoir s'arrêter à nouveau.

 

Le supérieur hiérarchique a donc un rôle clé en assurant un suivi de la situation du salarié et en faisant respecter les mesures d'aide à la reprise du travail (respect des horaires du temps partiel thérapeutique et de la charge de travail adaptée à ce temps ou de l'aménagement de poste par exemple). Il peut lui-même compter sur l'appui du médecin du travail (qui peut suivre le salarié et réajuster les aménagements si nécessaire) et de la DRH (qui peut aider le salarié en proposant des remises à niveau, des formations ou un éventuel changement de poste).

 

Sophie a été atteinte d'un cancer du sein il y a cinq ans. Elle témoigne de ses relations avec ses collègues de travail. En invalidité, elle travaille depuis plusieurs années à temps partiel et elle a été en arrêt de travail plusieurs fois dans l'année pour subir des interventions chirurgicales pour une reconstruction mammaire. 

 

La reprise du travail n'est pas une réussite en soi, l'enjeu est de pouvoir maintenir en emploi le salarié sur la durée. La réintégration d'un salarié après un cancer peut créer des difficultés au sein d'une équipe, il existe des solutions d'accompagnement que vous trouverez dans nos Contacts utiles.